Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes

COMMENT TOUT PEUT SEFFONDRER_2015 - lightPablo Servigne & Raphaël Stevens

Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?

Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet – fort inconfortable – qu’ils nomment la « collapsologie ». En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de « crises » que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre…

« Y a-t-il matière plus importante que celle traitée dans ce livre ? Non. Y a-t-il matière plus négligée que celle-ci ? Non plus. » Yves Cochet (extrait de la postface).

Pour une bonne interview qui résume bien le propos, voir celle de Bastamag!

Pour voir une conférence (43 min) sur la collapsologie, c’est ici.

Editions du Seuil. Collection Anthropocène
ISBN : 978.2.02.122331.6
301 pages, 19 € 

Site de l’éditeur / Facebook / Twitter


PRESSE

« Une vue générale et complète du sujet, il deviendra à n’en pas douter une référence en la matière. » Revue Futuribles

« Un ouvrage salutaire »  Les Echos (France)

« Un essai qui fera date »  L’Echo (Belgique)

« Précieux » Libération

« Un livre explosif. Un ouvrage qu’on s’est empressé d’acheter et de lire » L’Obs

« A lire de toute urgence. […] Un livre qui mérite d’être acheté, lu et soutenu par tous les écologistes » Biosphère – Blog Le Monde

« Le lecteur a du mal à s’en tirer avec un haussement d’épaules, et un affreux vertige le saisit. D’où notre conseil d’ami : surtout n’ouvrez pas ce livre ! » Le Canard Enchainé

« Dans leur ouvrage, Pablo Servigne et Raphaël Stevens n’adoptent pas une posture catastrophiste, n’ignorent pas les possibilités de résilience, mais veulent prendre acte du fait que la civilisation industrielle vit ces dernières décennies et que ce n’est pas en multipliant les dénis qu’on empêchera que la fin de notre monde ne devienne synonyme de fin du monde. » Mediapart


 

ELOGES

« Un livre bien informé, et paradoxalement très stimulant. » Hervé Kempf

« Cet ouvrage nous instruit et nous alerte sur les risques d’un effondrement civilisationnel. Mise en garde documentée et précieuse qui nous invite à réagir et à agir enfin pour accoucher d’une société plus durable, plus conviviale et plus humaine. » Jean-Marie Pelt

« Ce livre dépasse les explications politiques habituelles des multiples « crises » que nous vivons, et se recentre sur les causes profondes. Lecture à conseiller vivement, car ce n’est qu’en ayant un diagnostic correct qu’il sera possible d’apporter des réponses appropriées. » Patrick Brocorens, président de l’ASPO Belgique.

« Un état des lieux remarquable et ramassé de l’état actuel de la planète, assorti d’une réflexion incisive et équilibrée quant aux perspectives d’effondrement. » Dominique Bourg, professeur à l’Université de Lausanne et vice-président de la Fondation Nicolas Hulot.

« Ce livre pétillant d’intelligence aborde avec un ton toujours juste la question essentielle de notre devenir. Je l’ai dévoré en pensant à chaque page à nos enfants. » Charles Hervé-Gruyer, co-auteur de Permaculture, guérir la Terre, nourrir les hommes (Actes Sud).

« Le livre de Pablo et Raphaël me donne un immense espoir, celui que nous allons pouvoir réussir cette mutation inéluctable, parce qu’il permet de manière magistrale de comprendre ce qui nous arrive. Gardons confiance et faisons en sorte ‘que le fracas de l’arbre qui s’effondre ne fasse pas oublier à l’humanité le murmure de la forêt qui pousse’ ». Philippe Desbrosses, agriculteur et écrivain, pionnier de l’agriculture biologique en Europe.

«  « La lucidité est la blessure la plus proche du soleil » disait René Char. Cette phrase exprime à mes yeux le sentiment très fort que provoque la lecture du livre de Pablo Servigne et Raphael Stevens. En faisant une synthèse extrêmement documentée de toutes les études scientifiques récentes qui montrent la probabilité d’effondrements systémiques de la civilisation thermo-industrielle, ils nous obligent à regarder en face l’insoutenabilité écologique, sociale et financière du modèle dominant. Mais la fin d’un monde qu’ils annoncent n’est pas pour autant la fin du monde si, comme ils le rappellent sur la base d’études sociologiques intéressantes, des réactions solidaires peuvent primer dans des situations catastrophiques sur les logiques de peur et de panique. C’est dire que le soleil est autant du côté de la blessure que de l’espérance. » Patrick Viveret, philosophe et auteur de La cause humaine. Du bon usage de la fin d’un monde (Les liens qui libèrent).

« L’épitaphe sobre d’une espèce qui a su que sa fin était proche mais n’en a pas moins continué à danser comme si la musique n’allait jamais s’arrêter. » Paul Jorion

« Malgré tout, Servigne et Stevens refusent de baisser les bras et de verser dans la sinistrose. Le pire n’est pas tout à fait sûr. Il s’agit donc de se battre. » Jean-Claude Guillebaud

« Faut-il s’interdire de parler d’effondrement pour ne pas être accusé de catastrophisme ? Pablo Servigne et Raphaël Stevens relèvent le défi dans leur ouvrage Comment tout peut s’effondrer. Oui les signes annonciateurs de la grande catastrophe s’accumulent. Une collapsologie est d’autant plus nécessaire que nous ne voulons pas désespérer. » Paul Ariès, rédacteur en chef du mensuel les Zindigné(e)s